Plaisir en Turquie

26 Novembre 2009

Mes plaisirs quand je suis en Turquie.

Manger dans une patisserie turc des Baklava

Ce sont des feuilles de pâte extrêmement fines arrosées de beurre puis pliées, superposées ou enroulées après avoir été fourrées de pistaches ou de noisettes pilées ou de crème épaisse. On les fait cuire au four puis on les arrose de sirop. Les différentes variétés sont le sultan, le nid de rossignol, le turban enroulé qui diffèrent par la quantité et l'emplacement des fruits secs, la taille et la forme des morceaux et la quantité de sirop.

Boire du café Turc au Pera Palace

Le café turc n’est pas simplement une recette mais aussi une marque d’identité. La façon de le servir et de le consommer est un miroir de l’évolution des traditions turques depuis l’Empire Ottoman.
Le café turc doit son caractère marqué et concentré à son mode de préparation particulier : on mélange de l’eau, du sucre et de la poudre de café, et quelques particules de café et de sucre restent en suspension dans la boisson finale, à la consistance dense et sirupeuse.
Le véritable café turc se prépare dans le cezve, un pot spécial en cuivre muni d’un long manche. On le boit ensuite dans des tasses petites et basses.

Me balader à Taksim et regarder le tram

Taksim se trouve dans le quartier de Beyoglu et occupe le champs de mars. Situé entre les quartiers de Pera, l'opéra, le centre culturel Ataturk, l'église grèque de la Trinité et l'èglise arménienne St Jean Chrysostome.
le plus intéressant ici, ce n'est pas vraiment cette place mais plutôt l'avenue Istiklal qui démarre de là et qui est le véritable coeur palpitant d'Istanbul.
Cette rue piétonne est sans aucun doute le symbole de modernité de la ville et le lieu de rendez-vous de tous les jeunes gens branchés. Boutiques de grandes marques, bars, restos,.... ici pas de dépaysement possible et si cette avenue devait décider du sort de la Turquie en Europe, le pays serait depuis longtemps membre de l'Union .

Me balader autour de Galata

C’est l’un des seuls témoins encore debout des remparts de Galata. Construite en 1348 par les Génois, elle remplaça l’ancienne tour « Castellion ton Galatou » et prit le nom de « Tour du Christ ». Les Ottomans l’utilisèrent d’abord comme prison, puis comme tour de guet pour surveiller les incendies. Entre 1964 et 1967, on y ajouta un toit conique qui s’accorde bien avec le reste de l’édifice.

Un balcon circulaire, culminant à 68 mètres, offre une vue à 360° sur toute la veille ville de Constantinople et la corne d'or, le Bosphore et la mer de Marmara avec.

Au XVIIe siècle, le premier homme volant, Hezarfen Ahmet Çelebi, s’élança de la tour de Galata avec des ailes qu’il s’était fabriqué lui-même. Il réussit à traverser le Bosphore et atterrit sur une place. Le sultan Murat IV le récompensa en le couvrant d’or puis, méfiant, l’exila à Alger.