25 Décembre 2009
De l’hôtel, nous prenons la direction du centre de Florence et nous passons devant le consulat Français de Florence. Sur la place, il y a une église baroque Ognissanti . En rentrant, nous sommes surpris par la grandeur de la nef et des chapelles.
Une porte sur la gauche ouvre sur un cloitre que nous parcourons et surprise nous découvrons dans le réfectoire de cette abbaye une fresque de la cène a couper le souffle peint par Domenico del Ghirlandaio.
Pendant tout le XVème siècle, la Cène fait partie des grandioses cycles de fresques illustrant la Vie et la Passion du Christ. Grâce à l'affirmation de la perspective, la Cène occupe à elle seule la paroi toute entière.
En admirant cette cène de Del Ghirlanaio, je me rappelle la fresque de la Chapelle des Scrovegni de Padoue, peint par Giotto qui annonce déjà la conception de "l'espace cubique", fortement comprimé et baigné de lumière.
Sur un coté, du réfectoire, il est écrit que la fresque de Domenico del Ghirlandaio s'inspirent du naturalisme descriptif. Elles précèdent de peu la Cène de Léonard de Vinci à Milan. Cet extraordinaire chef-d’œuvre répandit la "mode" florentine dans tout le nord de l'Italie et il se distingue par la perfection de son trait et du réalisme des images.
Dans la représentation de la dernière Cène, nous retrouvons en arrière plan, des citronniers, emblème du salut de l'âme.
Effectivement le citron était considéré un puissant remède contre les poisons. C'est dans la tradition chrétienne que la représentation de cet arbre était souvent associée à celle de la Vierge Marie, non seulement parce que c'était un fruit d'une douce saveur, lumineux et d'une jolie forme, mais aussi parce qu'il avait de riches propriétés médicamenteuses, jusqu'au point d'être considéré un remède contre les poisons.
Avez vous lu "le code da vinci". ?
En observant à la droite du Christ, je me pose des questions. Mais qui est ce personnage posé contre Jesus. ?
Marie Madelaine ou Jean ? Le visage est très féminisé et n'a pas de barbe.